Épilogue

Proclamation de la Foi

« Au nom des Sept, bénédiction.

Attendu que moi, Damian, Sainteté des Sept et premier septon de l’œil du Père par la volonté des Sept, humble et fidèle sujet de sa Majesté Baelor dit le Bon et sa justice séculière, a été commis par sa sainteté la Haute Septa Lorena en toutes les couronnes du royaume pour faire éclater la vérité et apporter la justice des Sept ;

Ont été portés à mon attention que :

  • Sur les terres de la maison Wayn des croyances erronées et blasphématoires pour les Sept ont été, non seulement tolérées, mais de surcroît favorisées, sans susciter de réaction du bras séculier qui – pourtant – se fait mission de défendre la foi des Sept en tout endroit où elle se voit attaquée ;
  • La nommée Emersande Wayn, prêtresse du faux dieu R’hllor et fille d’apostat, résidente de la cité libre de Lys, issue de la maison Wayn, se serait compromise au vil négoce d’hommes réduits à l’état d’objets au profit de la susdite maison Wayn ;
  • La nommée Emersande Wayn, prêtresse du faux dieu R’hllor et fille d’apostat, résidente de la cité libre de Lys, issue de la maison Wayn, aurait subverti des fidèles des Sept avec la bénédiction de la susdite maison Wayn ;
  • La nommée Emma Roxton, de la maison Roxton, déjà soupçonnée des plus graves crimes envers les Sept, la Foi et le royaume, se serait compromise, à l’encontre de son rang et de toutes les lois du royaume et des Sept, à la pratique blasphématoire de rites nécromantiques à la demande de la maison Wayn ;

Également, que :

  • La Bière dite « d’Or », brassée par la maison Wayn, serait produite grâce à des procédés dérogeant, non seulement aux recettes mestriales enregistrées sous le double sceau de la Main du Roi et du Métier juré des Brasseur de la Couronne, mais également à toutes les pratiques honnêtes et conformes à la foi des Sept, puisque de nombreux faits laissent supposer que la maison Wayn s’est adonnée pour brasser la susdite bière à quelque magye odieuse et répétée ;
  • La maison Wayn a affermi son pouvoir temporel dans des conditions obscures et violentes ;
  • La cérémonie dite de « marche expiatoire dans la bière » a dérogé en de nombreuses et répétées façons aux bons usages de la foi des Sept, allant jusqu’à conclure ladite cérémonie par une forme abhorrée de magye et l’adoration d’une relique du faux dieu dit « Noyé » ;

Également que :

  • Ont été découvert dans la tour de la maison Wayn de nombreuses preuves d’expérimentations interdites et magyques, tellement contraires même à la foi coutumière (quoiqu’erronnée) des Îles de Fer que deux seigneurs fer-nés en ont conçu grande horreur et affliction ;
  • lord Jorah Wayn et/ou d’autres membres de la susdite maison Wayn, craignant que les preuves des susdites expérimentations dans la susdite tour ne soient découvertes, a ajouté la persévérance au simple crime, en tentant de camoufler les susdites preuves par leur emmurement total afin que demeure dans l’obscurité ce qui toujours apparaît dans la lumière éclatante du Père ;
  • Les gens de la maison Wayn ont, selon de nombreux et honnêtes témoins, parus très effrayés par leurs ancêtres, et particulièrement leurs ancêtres fers-nés, ce qui est suspect, étant entendu que pareil comportement est en tout point contraire aux commandements du Père qui veulent que chaque homme vénère ses aïeux comme s’il était l’un d’eux et comme il sera appelé à devenir celui de ses enfants ;
  • Le susdit lord Jorah Wayn a essayé d’incendier son propre château, et cela en dépit de la présence de nombreux invités dont un prince de sang royal et plusieurs membre du conseil restreint ;
  • Le susdit lord Jorah Wayn a essayé de poignarder les tableaux représentant ses ancêtres (contrairement aux commandements du Père, etcaetera.) ;
  • Le susdit lord Jorah Wayn et/ou d’autres membres de la susdite maison Wayn auraient pratiqué une méchante magye et utilisé la susdite relique du faux dieu dit « Noyé » pour lui sacrifier par noyade des serviteurs de leur propre maison ;

Tous ces faits inquiétants, contraires à la justice des Sept et ayant échappé, de quelques incompréhensibles manières, à celle des hommes, m’ont persuadé d’ordonner par la présente la mise en place d’une enquête diligente afin de porter tous les susdits faits sous l’œil clairvoyant du Père et de juger ce qui se devra, conformément à la très sainte justice des Sept.

Fait à Villevieille, le troisième jour de la sixième lune de l’an 167 suivant la Conquête


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